Faux en écriture : Ousmane Kaba dénonce une instrumentalisation judiciaire

Dr Ousmane Kaba, président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), rejette les accusations de faux et usage de faux en écriture publique portées contre lui devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). L’ancien ministre de l’Économie et des Finances affirme être victime d’une manipulation judiciaire.
Dans un communiqué, il rappelle que l’affaire remonte à un litige commercial datant de 1997 entre la société guinéenne Bankina Pêche et la société chinoise CNFC. Après plusieurs jugements, notamment en 2010 et 2012, Bankina Pêche avait été condamnée à une amende symbolique, ce qui, selon lui, prouve l’absence de fraude.
Dr Kaba s’étonne de voir cette affaire reprise par la CRIEF, une instance spécialisée dans la lutte contre la corruption, alors qu’aucun ministre n’avait été impliqué à l’époque. Il souligne que l’Office de Répression des Délits Économiques et Financiers (ORDEF) avait conclu en août 2024 qu’aucun détournement de fonds publics ne pouvait être reproché aux ministres concernés. « Si les ministres sont innocents, pourquoi suis-je convoqué ? », s’interroge-t-il.
Il dénonce une instrumentalisation de la justice et critique la procédure engagée contre lui : « C’est le voleur qui se plaint de la baisse de ses recettes frauduleuses. C’est incroyable ! »